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2.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 70:S262, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-2095973

ABSTRACT

Introduction Depuis avril 2021, des cas de myocardite et de péricardite ont été signalés après l'administration de vaccins COVID-19 à ARN messager (ARNm) – BNT162b2 (Comirnaty®, Pfizer-BioNTech) et mRNA-1273 (Spikevax®, Moderna). Une évaluation à grande échelle du risque de chaque vaccin est nécessaire pour éclairer les décisions publiques. L'objectif de ce travail est de mesurer l'association entre les vaccins à ARNm et le risque de myocardite et péricardite à l'échelle de l'ensemble des personnes âgées de 12 à 50 ans en France. Méthodes Une étude cas-témoins appariés a été menée à partir des données du Système national des données de santé (SNDS) chaînées aux données des systèmes nationaux d'information sur la vaccination contre le COVID-19 (VAC-SI) et sur les tests de dépistage du SARS-CoV-2 (SI-DEP). Nous avons analysé l'ensemble des cas confirmés de myocardite et de péricardite chez des personnes âgées de 12 à 50 ans hospitalisées entre le 12 mai et le 31 octobre 2021. Chaque cas a été apparié à la date d'admission à l'hôpital sur l'âge, le sexe et le département de résidence à 10 témoins sélectionnés aléatoirement dans la population générale. Nous avons estimé les odds-ratios d'hospitalisation pour myocardite ou péricardite associés à la première et à la deuxième dose de chaque vaccin dans les 21 jours précédents, selon le sexe et l'âge. Résultats Entre le 12 mai et le 31 octobre 2021, 46 millions de doses de vaccins à ARNm ont été administrées à des personnes âgées de 12 à 50 ans en France, et 21 et 2,9 millions d'entre elles respectivement ont reçu au moins une dose des vaccins BNT162b2 et mRNA-1273. Un total de 1612 cas de myocardite et 1613 de péricardite survenus chez des personnes vaccinées et non vaccinées ont été appariés à respectivement 16 120 et 16 130 témoins. Le risque de myocardite et de péricardite est augmenté au cours de la première semaine suivant l'administration des deux vaccins chez les hommes et les femmes. Le risque de myocardite est le plus marqué après la deuxième dose de mRNA-1273, avec des odds-ratios atteignant respectivement 44 [IC95%, 22-88] et 41 [12-140] parmi les hommes et les femmes âgés de 18 à 24 ans. L'excès estimé de cas de myocardite est le plus important chez les hommes entre 18 et 24 ans, atteignant 4,7 [3,8-5,8] cas pour 100 000 deuxièmes doses de BNT162b2 et 17 [13-23] cas pour 100 000 deuxièmes doses de mRNA-1273. Ces taux correspondent à un cas de myocardite attribuable à la vaccination pour l'administration de 21 100 [17 400-26 000] deuxièmes doses de BNT162b2 et 5 900 [4400-8000] deuxièmes doses de mRNA-1273. Un risque augmenté de péricardite est également retrouvé dans les 7 jours après la deuxième dose de chaque vaccin chez les hommes et les femmes âgés de 12 à 50 ans. La durée de séjour hospitalier des cas survenus après exposition récente à un vaccin à ARNm (4 jours en médiane) est équivalente à celle des non vaccinés. En revanche, séjour en réanimation, ventilation, et décès étaient moins fréquents en cas d'hospitalisation après exposition à un vaccin à ARNm. Conclusion Cette étude confirme et mesure l'amplitude d'un risque accru de myocardite et de péricardite dans la semaine suivant la vaccination contre le COVID-19 par les vaccins à ARNm, en particulier la deuxième dose du vaccin mRNA-1273, chez les hommes et les femmes âgés de 12 à 50 ans. Les cas de myocardite et de péricardite suivant la vaccination n'apparaissent pas plus graves que ceux survenant en dehors de la vaccination. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

3.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 70:S267-S268, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-2095968

ABSTRACT

Contexte Bien qu'il ait été démontré une efficacité majeure des vaccins contre la COVID-19 pour prévenir les formes sévères de la maladie, il se pose la question d'une meilleure compréhension des facteurs de risque d'échec des vaccins. Objectif Identifier les caractéristiques sociodémographiques et médicales associées au risque d'hospitalisation et/ou de décès hospitalier pour COVID-19 en France après un schéma vaccinal complet. Méthodes L'étude porte sur les données de la base nationale de vaccination COVID-19 VAC-SI couplées au Système national des données de santé (SNDS). L'ensemble des personnes présentant un schéma vaccinal complet en France au 31 juillet 2021 de deux injections vaccinales par mRNA BNT162b2 (Pfizer©), mRNA-1273 (Moderna©), ou ChAdOx1 nCoV-19 (Astrazeneca©), ou d'une unique injection lors d'un diagnostic d'infection préalable au SARS-COV-2, ont été incluses et suivies jusqu'au 31 août 2021. Des modèles de Cox ont été utilisés pour estimer les Hasards Ratios ajustés (HRa) d'hospitalisation et de décès hospitalier pour COVID-19 associés à l'âge, au sexe, à l'indice de défavorisation sociale, aux comorbidités et à la prise de traitements immunosuppresseurs ou de corticoïdes oraux 14 jours après un schéma vaccinal complet. Résultats Un total de 28 031 641 personnes avec un schéma vaccinal complet ont été incluses et suivies pendant en moyenne 80 jours (médiane de 67 jours, IQR 48-105). Au cours de ce suivi, 5 345 (19 pour 100 000) ont été hospitalisées et 996 (4 pour 100 000) sont décédées à l'hôpital pour COVID-19. Dans cette population de sujets vaccinés, les risques respectifs d'hospitalisation et de décès hospitalier pour COVID-19 étaient associés à l'âge (85-89 ans versus 45-54 ans : HRa 4,0 [3,5- 4,7] et HRa 38 [19-75]), au genre masculin (HRa 1,6 [1,5-1,7] et HRa 2,0 [1,7-2,3]) et au niveau de défavorisation sociale (communes les plus défavorisées vs les plus favorisées : HRa 1,3 [1,2-1,4] et HRa 1,5 [1,2-1,9]). Les 47 affections chroniques testées étaient positivement associées à des risques accrus à l'exception de la dyslipidémie. Les associations les plus fortes étaient retrouvées pour la transplantation rénale (HRa 32 [28-37] et 34 [24-47]), la transplantation du poumon (HRa 14 [8,1-23] et 11 [1,5-88]), l'insuffisance rénale en dialyse (HRa 7,0 [5,9-8,2] et HRa 8,6 [6,3-12]), la trisomie 21 (HRa 3,9 [2,1- 7,3] et 45 [16-127]), le retard mental (HRa 3,6 [2,5-5,0] et 3,1 [1,0-10]) et le cancer actif du poumon (HRa 3,5 [2,7-4,4] et 6,5 [4,2-10]). Les risques étaient également augmentés chez les personnes vaccinées traitées par immunosuppresseurs (HRa 3,3 [2,8-3,8] et 2,4 [1,7-3,5]) ou corticoïdes oraux (HRa 2,8 [2,5-3,1] et 4,1 [3,3-5,1]). Moins de 10 % des personnes hospitalisées et 2 % des personnes décédées à l'hôpital ne présentaient aucune comorbidité. Après ajustement, les risques d'hospitalisation et de décès hospitalier augmentaient fortement avec le nombre de comorbidités, atteignant chez les personnes présentant au moins 5 comorbidités des risques multipliés par 10 (HRa 10 [9,0- 11]) et 18 (HRa 18 [11- 27]) respectivement. Conclusion Bien que la vaccination ait très fortement réduit la fréquence des formes sévères de COVID-19, un risque résiduel persistait en particulier dans les populations âgées, immunodéprimées et/ou polypathologiques. Des mesures de prévention complémentaires (gestes barrières) restent nécessaires pour réduire le risque résiduel de formes sévères de COVID-19. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

6.
Rev Epidemiol Sante Publique ; 69(4): 167-171, 2021 Aug.
Article in French | MEDLINE | ID: covidwho-1272701

ABSTRACT

BACKGROUND: The first wave of COVID-19 swept over France during the first quarter of 2020, leading to saturation of the health care system. We wished to study, in a French military medical unit assisting one of the country's largest armed forces populations, the impact of teleconsultation and the systematic isolation of all possible, probable and confirmed cases of COVID-19. METHODS: This is a retrospective study carried out from March 9 to May 31, 2020 on the basis of our activity register. The variables collected included type of medical consultation procedure, occupational status, classification of cases and date of onset of first symptoms. We have paralleled our activity with that of SOS Médecins and the emergency departments of the Île-de-France region. RESULTS/DISCUSSION: During this period, 1719 episodes of care (teleconsultations or physical consultations) were recorded, of which 91% (n=1561) were linked to COVID-19. We identified 598 "suspected" (possible and probable) and confirmed cases. "Isolated" teleconsultations (not followed by a face-to-face medical consultation, sample taking or necessitating the dispatch of prompt assistance) represented 86% of episodes of care (n=1482). Comparison of our activity and the number of new cases with the databases of SOS Médecins and the Île-de-France emergency services suggests that our isolation strategy was timely and effective. CONCLUSION: The contribution of teleconsultation was substantial and reassuring. Teleconsultation makes it possible to absorb a large volume of patients, is easy to implement, and entails no nosocomial risk. Isolation of infected patients should be a priority during an outbreak. Once it has become a priority to rapidly bring an epidemic under control, this attitude must be extended to all symptomatic patients.


Subject(s)
COVID-19/epidemiology , COVID-19/prevention & control , Disease Outbreaks , Military Facilities , Quarantine , Remote Consultation , France/epidemiology , Humans , Retrospective Studies
7.
Brookings Papers on Economic Activity ; : 239-268, 2020.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1226877

ABSTRACT

We use traditional and nontraditional data to measure the collapse and partial recovery of the US labor market from March to early July, contrast this downturn to previous recessions, and provide preliminary evidence on the effects of the policy response. For hourly workers at both small and large businesses, nearly all of the decline in employment occurred between March 14 and 28. It was driven by low-wage services, particularly the retail and leisure and hospitality sectors. A large share of the job losses in small businesses reflected firms that closed entirely, though many subsequently reopened. Firms that were already unhealthy were more likely to close and less likely to reopen, and disadvantaged workers were more likely to be laid off and less likely to return. Most laid-off workers expected to be recalled, and this was predictive of rehiring. Shelter-in-place orders drove only a small share of job losses. Last, states that received more small business loans from the Paycheck Protection Program and states with more generous unemployment insurance benefits had milder declines and faster recoveries. We find no evidence that high unemployment insurance replacement rates drove job losses or slowed rehiring.

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